La belle vie, Jay McInerney

Après Trente-ans et des poussières, les années 80 et leurs tentations, La belle vie, la famille, l’amour et la mort – Jay McInerney, toujours plus proche du New York et de la société où il évolue.

Corinne et Russel ont survécu, ensemble. Leur couple est plus fort que jamais semble-t-il, l’exemple parfait de la paire faite pour durer selon leurs amis. Ils ont deux enfants, des jumeaux, vivent toujours à TriBeCa, non loin du centre de New-York, du cœur palpitant de la ville qui ne dort jamais, capitale des lumières, de la culture et de la fête, de la débauche et des paillettes. Toujours entourés de leur cour, ils vivent leur vie, leur belle vie, pris dans la course du quotidien. Corinne a abandonné la bourse, Russell est toujours aux prises avec ses auteurs. Leur appartement semble rétrécir à mesure que le temps passe, que les enfants grandissent, que leur budget s’amenuise et que les prix grimpent.

De l’autre côté, du côté du luxe, il y a Luke et Sasha. C’est une ancienne mannequin, c’est un ancien boursicoteur. Ils cohabitent, comme deux personnes qui vivent ensemble depuis plusieurs décennies, comme deux personnes qui ont partagé une routine et l’éducation d’un enfant. Ashley est adolescente à présent et l’empêcher d’emprunter – de manière plus périlleuse – le même chemin que sa mère devient compliqué.

Deux focaliseurs, une femme, un homme. Et tout le reste.

Et puis le 11 septembre. Et puis le monde qui s’arrête de tourner. New York, la belle endormie, qui tombe en sommeil, qui s’engourdit, qui se refroidit sous une couverture de cendres. Les destins seront bouleversés, plus rien ne pourra survivre. Pour certain, c’est similaire à la mort. Pour d’autres, c’est synonyme de renaissance.

Satire du New-York du début du XXIème siècle, fresque amoureuse, familiale et sociétale, La belle vie nous emmène au plus près des rois et reines de ce monde qui se transforment en monsieur et madame tout le monde. L’amour peut frapper n’importe quand, tout comme la mort.

Les éditions de l’Olivier en parlent ici

Ils en parlent aussi : Shangols, Passion des livres, Diacritik, Oranee, Objectif livre, Bonnes pioches, Y’a d’la joie

6 réflexions sur “La belle vie, Jay McInerney

  1. Ping : Une satire cruelle (Trente ans et des poussières, Jay McInerney) – Pamolico – critiques romans, cinéma, séries

Laisser un commentaire