Un livre trop vague ? (La robe blanche, Nathalie Léger)

Je n’ai pas trop compris où Nathalie Léger voulait en venir. Si, sûrement au mariage, à l’innocence que cela représente de prime abord même si elle dure rarement. À l’aspect vain du voyage de cette artiste milanaise tuée en vraie-fausse mariée alors qu’elle traversait l’Europe vers Israël, porteuse d’un message de paix, alors que l’auteur porte efficacement les mots d’une vraie mariée (sa mère) et sa rancœur.

Sauf que les deux sujets ne matchent pas. Je pense ne pas être la seule à m’interroger devant ces phrases à rallonge, ces deux histoires imbriquées l’une dans l’autre mais qui ne s’imbriquent pas. Ça ne prend pas, on se demande quand est-ce que l’auteur va assumer son choix et vraiment écrire un roman, roman sur cette robe blanche, sur cette artiste et arrêter, arrêter de tourner autour du pot. Pour moi, ce livre n’est pas vraiment un roman. Il mérite bien sûr de l’attention mais il est peut-être trop superficiel, pas assez fouillé. On le referme et on se dit : mouais, il fallait choisir. Soit sa mère, soit la fausse mariée. Ou alors pousser plus loin le parallèle, au moins assez loin pour qu’on le comprenne réellement. En tout cas, c’est ce que moi je me suis dit.

Pour en savoir plus, la page de l’éditeur dédiée à La robe blanche est ici 🙂

2 réflexions sur “Un livre trop vague ? (La robe blanche, Nathalie Léger)

Laisser un commentaire