Okja, Bong Joon Ho

Comme pour Parasite, Bong Joon Ho s’attaque à un sujet tabou et réalise un film entre comédie et drame, entre burlesque et horreur. Dans un futur proche, la Mirando Corporation, passée maîtresse dans l’art des OGM et des animaux créés en laboratoire, décide de concevoir une nouvelle espèce : les super-pigs, ou cochons géants. Pour se …

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Le cas Richard Jewell, Clint Eastwood

Si le personnage de Richard Jewell nous fait indéniablement compatir, sa passivité et son incapacité première à se mettre en colère contre les forces de l’ordre qu’il rêve de rejoindre sont rapidement sources d’agacement. Richard, dont on suit le parcours depuis un cabinet d’avocats où il rechargeait en Snickers les tiroirs de Watson Bryant, a …

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Jojo Rabbit, Taika Waititi

Irrévérencieux à souhait, Jojo Rabbit retrace l’histoire d’un garçon de dix ans, Johannes Betzler (Roman Griffin Davis) qui a pour ami imaginaire Hitler (Taika Waititi lui-même). Jojo vit pendant la Seconde Guerre Mondiale, en Allemagne, et il se soumet donc aux épreuves imposées par les jeunesses hitlériennes, épreuves qui feront de lui un soldat digne …

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Scandale, Jay Roach

Au départ, il s’agit de trois femmes, trois blondes, plutôt jolies, plutôt bien faites, qui travaillent à Fox News. Deux sont présentatrices – l’une sur le déclin, l’autre à l’apogée de sa carrière, tandis que la troisième se contente de rêver de ce poste. À la tête de la chaîne, Roger Ailes (John Lithgow), un …

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1917, Sam Mendes

Monumental, flirtant entre film de guerre et épopée, Sam Mendes, qui voit 1917 comme le « film le plus enthousiasmant de sa carrière », nous emmène dans le Nord de la France, en avril de cette même année, aux côtés de Blake (Dean-Charles Chapman) et de Sco (George MacKay). Le général Erinmore leur confie une mission : ils …

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Quatre sœurs, quatre destins (Les filles du Docteur March, Greta Gerwig)

Ce film raconte une jolie histoire, interprétée par des acteurs jeunes, pleins de fougue et d’inspiration. Basée sur les écrits de Louisa May Alcott ainsi que sur le roman Little women (Les quatre filles du docteur March), la réalisation met en scène une famille, quatre sœurs et leur mère -leur père combattant avec l’armée unioniste …

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Des regrets et des balles (The Irishman, Martin Scorsese)

C’est toute une époque que Scorsese reconstruit avec cette fresque historique qui court des années cinquante à la fin du XXème avec quelques ellipses. La caméra suit Franck Sheeran (Robert De Niro), fils d’immigrés irlandais, de son entrée dans la pègre à sa mort. C’est un De Niro âgé, camouflé derrière des lunettes de soleil …

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L’histoire d’un désamour (Marriage Story, Noah Baumbach)

Des acteurs tour à tour tendres, bouleversés, exaspérés et hystériques. Une famille se sépare, un couple se déchire, avec pour principaux témoins leur avocat respectif et la famille de Nicole (Scarlett Johansson). Et le fils bien sûr, Henry. Le gamin est insupportable, gâté à l’excès et paraissant prêt à tout pour contrarier ses parents – …

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Un amour coupable (Matthias et Maxime, Xavier Dolan)

Matt, Max, Sharrif, Brass, Frank et Rivette sont amis depuis toujours. Ils se connaissent par cœur, se taquinent sans cesse, se battent parfois, mais sont toujours proches les uns des autres. Sauf que Max a décidé de partir, partir à l’aventure loin de Montréal, partir loin de sa mère si dure à vivre qu’il aime …

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Rire, une malédiction (Joker, Todd Philips)

Arthur Fleck vit avec sa mère, Penny, dans les quartiers lugubres de Gotham City, ville sinistre s’il en est. Il est clown à ses heures perdues, et surtout, il souffre d’une maladie mentale lui provoquant des fous rires qu’il ne peut contrôler – même aux moments les plus inopportuns. Todd Phillips filme la descente aux …

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Lunaire et mélancolique (Un jour de pluie à New-York, Woody Allen)

Entre poésie, langueur et mélancolie, ce nouveau film de Woody Allen est un vibrant hymne à La Grosse Pomme et surtout à Manhattan. Gatsby (Timothée Chalamet) et sa petite amie, Ashleigh (Elle Fanning) se rendent à New-York pour que cette dernière puisse interviewer Rollie Pollard, éminente figure du cinéma intellectuel américain. Seulement voilà, les choses …

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Les coulisses de Tinseltown (Once Upon a Time… in Hollywood, Quentin Tarantino)

Pour découvrir Tarantino, opter pour Once Upon a Time... in Hollywood n'est peut être pas judicieux. La violence tarde à faire son apparition et la réalisation peine à trouver son rythme. Tarantino recrée les rues de la Los Angeles d’août 1969, nous emporte dans l’intimité de Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) et de Cliff Booth, son …

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De l’esprit et du mordant (Les faussaires de Manhattan, Marielle Heller)

Les faussaires de Manhattan, ou un film étonnant, caustique et avec beaucoup d’esprit. Semblable à l’héroïne elle-même, Lee Israël, auteure ruinée qui, après avoir vendu une lettre que Katharine Hepburn lui avait adressé, réalise que ce marché pourrait s’avérer être une véritable mine d’or… Là voilà donc qui mêle ses talents de biographe à son …

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Trois accords et la vérité (Wild Rose, Tom Harper)

Rose-Lynn (Jessie Buckley) est écossaise (quel accent !) et elle est fan de country – qu’elle chante depuis toujours. À sa sortie de prison, elle retrouve ses deux enfants et sa mère (Julie Walters). Une amie de celle-ci lui cède sa place de femme de ménage chez Susannah, une riche expatriée anglaise qui a été …

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Un ballet macabre mais réussi (Anna, Luc Besson)

Anna ou un film qui mêle action, espionnage, stratégie et amour… Intéressant, bien mené, il nous emporte tout de suite à la suite d’Anna (Sasha Luss, mannequin russe, bonne actrice qui avait déjà joué sous la direction de Luc Besson dans Valérian), cette jolie espionne, féroce et prête à tout pour gagner sa liberté. Sans …

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L’ombre et la lumière (Nevada, Laure de Clermont-Tonerre)

Un véritable coup de cœur que ce film : chaque plan surpasse le précédent en finesse et en beauté. L’histoire, racontée tout en finesse, suit les traces de Roman Coleman (Matthias Schoenaerts, habitué aux rôles de détenus sensibles mais potentiellement colériques), un prisonnier sombre et mystérieux qui ne semble s’éveiller qu’au contact des chevaux sauvages …

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« Une comédie sans clowns, une tragédie sans méchants » (Parasite, Bong Joon Ho)

La famille de Ki-Taek vit dans un taudis en Corée du Sud, tous sont sans emploi. Il y a la fille, le fils, la mère et le père (Song Kang Ho, éminent acteur coréen). Il s’agit d’une famille plutôt normale, qui lutte pour vivre comme tant de personnes en Corée, comme tant de personnes partout …

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Désir, douleur et gloire (Douleur et gloire, Pedro Almodóvar)

Douleur et gloire signe le retour de Pedro Almodóvar à Cannes, après la sélection de son long-métrage précédent, Julieta (2016). Le réalisateur crée ici une quasi-reproduction de sa vie. Il faut tout de même noter que des événements ont été ajoutés, d'autres passés sous silence. Il a toujours nié, par exemple, tout sorte d'addiction à …

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L’amour à cinquante ans (Retour de flamme, Juan Vera)

Si les romans d’Anne Tyler (plus particulièrement Un mariage amateur) devaient être transposés en films, alors ils ressembleraient à Retour de flamme. Un couple s’aime, mais le sentiment amoureux n’est plus là – ce qui semble somme toute logique après vingt ans de vie commune… Alors une fois leur fils Luciano parti, Marco et Ana …

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Une romance historique (Cœurs ennemis, James Kent)

Une belle romance sur fond historique que Cœurs ennemis. L’époque post-seconde guerre mondiale est bien exploitée et voir ce film est aussi l'occasion d'apprendre quelques détails sur cette période. Au départ, Cœurs ennemis était un roman (Dans la maison de l’autre) même si, en premier lieu, Rhidian Brook pensait réaliser un film davantage qu’un livre : les …

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« Le thriller politique de l’année » (El Reino, Rodrigo Sorogoyen)

El Reino nous emmène dans les coulisses du pouvoir, les sombres dédales de la politique, de ce qui se joue derrière les sourires de façade. Manuel López-Vidal (Antonio de la Torre) est un politique qui a de l’importance au sein de son parti et de sa région. Il a une femme et une fille, des amis. …

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Un travail d’orfèvre (Le vent de la liberté, Michael Bully Herbig)

Le vent de la liberté est tiré d’une histoire vraie. Nous voilà transportés en RDA dans les années 1980, dans le quotidien de la famille Strelzyk. Deux fils, une mère, un père. L’école pour les enfants, le travail pour les parents, ou autant de lieux où ils sont épiés. Difficile de voir régulièrement leurs amis …

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Le réalisme magique de Burton (Dumbo, Tim Burton)

Ce en quoi Tim Burton excelle, encore une fois, c’est en la création d’un univers et d’une atmosphère fantastique, hors du temps et de l’espace réel tout en y étant rattachés. Après Alice et cette magie imprégnant chaque parcelle du pays des merveilles, nous sommes là transportés aux États-Unis dans les années 1920, entre les …

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Liberté chérie (Sibel, Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti)

Des yeux verts, des boucles sauvages sans voile qui les emprisonne, des gazouillis d’oiseau et une volonté farouche d’être libre. Voilà Sibel (incarnée par Damla Sönmez, petite star en Turquie). Ce désir de liberté s’exprime d’ailleurs sans réelle réflexion, elle veut faire comme elle l’entend et elle le fait, c’est tout. Elle vit dans un petit …

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Tout n’est pas rose à Hollywood (Ma vie avec John F. Donovan, Xavier Dolan)

Un bijou de réalisation que ce dernier Dolan. On retrouve sa patte inimitable, ces très gros plans, cette manière de filmer en transparence, en gênant l’objectif par de poétiques éléments (des feuilles par exemple). La célébrité est le thème phare de ce film, mais il est aussi question de secrets, de douleur, d'amour et, comme …

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Les débuts du féminisme (Marie Stuart, reine d’Ecosse, Josie Rourke)

Saoirse Ronan, déjà repérée dans Sur la plage de Chesil, a un jeu d’une justesse sidérante. Son interprétation de Marie Stuart n’est assombrie par aucune fausse note, ses larmes aussi bien que ses rires, sa complicité avec ses dames de compagnie aussi bien que sa rivalité avec son frère paraissent plus vrais que nature. Son …

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Deux femmes, une reine (La favorite, Yorgos Lanthimos)

Rien que pour la performance d’une Emma Stone grinçante, boudeuse et manipulatrice, il faut aller voir La favorite. On y découvre des personnages historiques jusque lors peu connus, notamment Lady Sarah, devenue duchesse de Marlborough, ancêtre de Churchill. Elle est campée par Rachel Weisz, combattante à souhait et qui incarne la jalousie et l’opiniâtreté à …

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Le Golden Globe du meilleur film (Green Book, Peter Farelly)

Green Book est de toute beauté. Peter Farrelly, que l’on connaît pour diverses comédies réalisées avec son frère, prend ici un tournant à 180° pour offrir un drame fin, drôle et mené d’une main de maître. Tony Vallelonga (alias Tony Lip, Viggo Mortensen), américain blanc de son temps (donc raciste comme il était logique de …

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Les démons d’une gueule d’ange (My Beautiful Boy, Felix Van Groeningen)

Nic Sheff (Timothée Chalamet découvert dans Call me by your name) a 18 ans, il tente en vain de combler le vide de sa vie par des addictions diverses et variées. Au départ, alcool et joints, puis il passe aux choses sérieuses. Son père (Steve Carell) vit à côté de San Francisco, il est remarié …

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A day lily (La mule, Clint Eastwood)

C’est le second partenariat entre le scénariste Nick Schenk et Clint Eastwood après Gran Torino en 2008. Les deux œuvres mettent en scène un vétéran du Viet Nam (interprété par Clint Eastwood dans les deux cas). Si Walt dans Gran Torino est très taciturne et bravache, Earl Stone revient de la guerre transformé, affable et …

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Une famille unie par le crime (Une affaire de famille, Hirokazu Kore-Eda)

Des beaux plans, des beaux acteurs, des beaux enfants. Osamu (Lily Franky), Nobuyo (Sakura Andō), Aki (Mayu Matsuoka), Hatsue (Kirin Kiki), et Shōta (Kairi Jyo) vivent sous le même toit, dans une bicoque en bois, envahie par la végétation. Ils sont pauvres, habitent chez Hatsue, que tous appellent « mamie » et profitent de sa pension de retraite. …

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Un film d’action comme on les aime (Les veuves, Steve McQueen)

Ce film est poignant et porte un message fort, un message de féminisme doublé d’une dénonciation des magouilles financières en politique. Deux des quatre héroïnes sont noires, l’une (Viola Davis) étant même mariée à un éminent bandit (Liam Neeson), et la présence de ce couple mixte est également à souligner. Chicago, de nos jours, quatre …

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Un conte qui pourrait nous enchanter davantage (Casse-Noisette et les Quatre Royaumes, Lasse Hallström et Joe Johnston)

Même sans connaître le ballet originel de Tchaïkovski, ni même le conte d’Hoffman, il est possible d'affirmer que Disney a fait un savant mélange de ces deux versions et a tenté de leur apporter un peu de modernité. Clara, adolescente anglaise de bonne famille, va passer Noël dans un monde enchanté que sa mère avait …

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Paillettes et paranoïa (Sale temps à l’Hôtel El Royale, Drew Goddard)

Ce film est innovant – peu de dialogues superflus, pas de techniques cinématographiques expérimentales, une bande-son immersive, redonnant vie aux seventies américaines. Cela tient beaucoup à la magnifique performance de Cynthia Erivo (jouant Darlene Sweet) qui, non contente d’avoir une voix sublime, a chanté en live, sur le plateau, lorsque le scénario l’exigeait. Les premières …

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Un capharnaüm déchirant (Capharnaüm, Nadine Labaki)

Parce que le Liban est plus violenté que jamais, ballotté entre corruption gouvernementale, soulèvements populaires, pauvreté extrême et catastrophes de toute sorte dont, dernière en date, les explosions au port de Beyrouth. Parce qu’à peine quelques semaines après la tragédie, les journalistes détournent le regard. Parce que la précarité extrême des Libanais n’est pas nouvelle …

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Amies ? (Rafiki, Wanuri Kahiu)

Quel beau film, quelle dureté, quelle chance on a d’être en France, libres. Au départ, on pense que Rafiki va être un peu lent, un peu long. Malgré tout, la magnifique manière de filmer de Wanuri Kahiu nous conquiert assez rapidement. Beaucoup de très gros plans sur les deux actrices, des jeux sur la transparence …

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« Ceux qui errent ne sont pas tous perdus » (Leave no trace, Debra Granik)

Leave no trace est un très beau film, tout en pureté. Beaucoup de plans larges et statiques : les acteurs sont en mouvement mais la caméra bouge finalement très peu. Dans la première partie de la réalisation, peu de musique, juste l’opposition du calme de la forêt au vacarme de la ville. Et puis, dans un …

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Rire ou pleurs ? (Thunder Road, Jim Cummings)

Thunder Road est présenté comme une comédie mais c’est bien davantage un drame. Thunder Road, c’est l’histoire de James Arnaud (Jim Cummings) qui vient de perdre sa mère, divorce, ne s’entend pas trop avec sa fille que pourtant il adore, a des réactions bizarres au travail. Il est dépressif selon ses proches, mais on dirait …

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Un film marquant par son militantisme et son humour (BlacKkKlansman, Spike Lee)

Mon premier Spike Lee. Agréablement surprise ! Le film mêle à la perfection action, humour, suspense, engagement et amour. Et méchants aussi, mais méchants réalistes, pas le type de méchants que l’on voit habituellement dans les superproductions américaines. Non, cette fois, les méchants, ce sont les membres du Ku Klux Klan. Et croyez-moi, ils font peur. …

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L’amour n’est pas simple (Sur la plage de Chesil, Dominic Cooke)

Sur la plage de Chesil est fait tout en finesse.  Au départ, le spectateur pense qu’il se composera uniquement de la scène de la nuit de noces de Florence et d’Edward, intercalée de moments permettant de retracer leur histoire. La maladresse et la gêne des deux héros sont palpables et font rire, rappellent l'embarras de …

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