La fête des mères 2022 en romans

Dans quinze jours, c’est la fête des mères… Et pour les gâter, voici quelques figures maternelles marquantes découvertes au fil des pages lues cette année.

August, Callan Wink

Dans ce beau roman d’apprentissage, très contemplatif, la narration se centre sur la vie d’August, traversée ici et là par la présence rayonnante de sa mère, toujours protectrice et positive (critique ici).

L’autre découverte de l’Amérique, Kathleen Alcott

Fay, avant d’être mère, est une activiste aux convictions inébranlables, une militante pacifiste mais violente, alors elle entraîne son fils d’un pays à l’autre, d’une quête à l’autre, ballottant et malmenant ce garçon qu’elle aime pourtant à la folie (critique ici).

De l’autre côté des rails, Renea Winchester

Trois générations de femmes dans ce roman appalachiens noir et pourtant plein d’optimisme – deux mères et une adolescente, choyée par ses aînées qui peinent à joindre les deux bouts. La tendresse de ce livre est émaillée d’humour et de portraits féminins touchants (critique ici).

Les femmes du North End, Katherena Vermette

Cette primo-romancière canadienne crée un chœur féminin envoûtant, une toile d’araignée complexe où chaque destin est relié aux autres par un réseau arachnéen. Les aînées et les mères apprennent la résilience aux plus jeunes, les bercent d’un amour, amour parfois bourru ou qui ne dit pas toujours son nom (critique ici).

Le garçon magnifique, Aimee Liu

Claire est inquiète pour Ty, son fils qu’elle aime tant et qui ne parle pas. Il semble pourtant brillant, ce garçon magnifique qui grandit sur les îles Andaman, juste avant que la Guerre Pacifique n’éclate, entre jungle et mer – alors quand Claire doit partir, chérissant l’espoir que Ty et son père la rejoignent sur le bateau, son instinct maternel est mis à mal (critique ici)…

Le premier jour du printemps, Nancy Tucker

Chrissie, après avoir subi l’inintérêt puis la maltraitance maternelle, enfant, après avoir commis l’irréparable, devient mère à son tour, une mère infiniment touchante, pleine d’inquiétude et remplie d’amour – un amour qui est aussi synonyme de repentance (critique ici).

Lorsque le dernier arbre, Michael Christie

Semblable à la Fay de Kathleen Alcott, la figure maternelle que crée Michael Christie dans ce roman est imparfaite, plus dévouée à la lutte écologique qu’à son fils. Willow en veut à son père et bâtit ainsi sa vie en opposition à la sienne, emportant Liam, son fils, dans ses pérégrinations, de forêt en forêt (critique ici).

Memorial Drive, Natasha Tretheway

Hommage à une mère assassinée par son ancien compagnon, cette quête mémorielle est un livre puissant sur la fragilité des souvenirs et sur la beauté d’une enfance pas assez savourée, passée trop vite (critique ici).

Où vivaient les gens heureux, Joyce Maynard

Eleanor est l’exemple même de la mère pleine d’abnégation, incapable de faire preuve d’égoïsme. Son personnage agace parfois tant elle construit sa vie en fonction de ses enfants, elle, l’orpheline, mais il est aussi et surtout attachant alors que l’enfance passe et qu’arrive l’adolescence et les rancœurs (critique ici).

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