The White Princess, Emma Frost

Saison 2 de The White Queen, The White Princess s’attaque à la suite de la Guerre des Roses, à l’ascension des Tudors et aux manigances des York pour les détrôner. Leur ambassadrice-espionne ? Elizabeth of York, alias Lizzy, fille d’Elizabeth Woodville et d’Edouard IV, ancienne amante (supposée) de Richard III, incarnée par une Jodie Comer toujours aussi bluffante, dans un registre pour le moins différent de celui de Killing Eve. Cette fois, point de moues d’enfant boudeuse mais des tenues royales, des tresses complexes et des regards hautains – ceux d’une reine. Sa mère compte sur elle pour restaurer l’honneur des York et pour reprendre la couronne aux Tudors, mais, si elle haït son futur mari, le roi Henri VII (Jacob Collins-Levy), Lizzy a toujours souffert de l’égoïsme de sa mère, de son égocentrisme ravageant la vie de ses jeunes et nombreux enfants. Quel camp choisira-t-elle ? Son petit-frère rescapé de la Tour de Londres est-il mort ou a-t-il survécu ? Entre la capitale anglaise et l’Abbaye de Bermondsey, entre la Bourgogne et les forêts en lisière du pays de Galles, entre usurpations et stratégies, entre rancœurs et amour, The White Princess retranscrit avec une justesse moins mielleuse que sa grande sœur les dérives de l’Histoire britannique – toujours du point de vue des femmes.

Cette fois la BBC a créé certains événements et certains personnages pour les besoins de la fiction (twists commentés ici) et a complètement chamboulé le casting. La scénariste, Emma Frost, voit donc de nouveaux acteurs incarner les héros de la saison passée. Si pour certains rôles, le spectateur ne perd pas au change, pour d’autres, il lui faudra plusieurs épisodes pour s’habituer à cette modification de traits et à cette nouvelle interprétation. Margaret de Beaufort, devenue Margaret Regina avec l’ascension de son fils, Henri VII, au trône, n’est plus habitée par Amanda Hale mais par Michelle Fairley, celle qui incarna Cat Stark dans Game of Thrones, décidément habituée aux rôles de mère ambitieuse. Quant à Jodie Comer, elle amène un charme notable à la série, compensant par là les manquements de sa mère, protagoniste principale de la saison passée dont le nouveau visage en laissera plus d’un sur sa faim.

Ils en parlent aussi : Bigreblog, Ma toute petite culture

11 réflexions sur “The White Princess, Emma Frost

  1. Ping : Le dernier duel, Ridley Scott – Pamolico – critiques romans, cinéma, séries

  2. Ping : Docteur Foster, Mike Bartlett (saison 1 et 2) – Pamolico, critiques romans, cinéma, séries

    1. Je l’ai découverte dans Killing Eve, comme toi, et je suis fan !
      Même si tu peux regarder The white princess sans avoir vu The white queen (casting différent…), je te conseille quand même de commencer par le début de la guerre des roses, ça permet une appréhension plus précise des choses 😉

      Aimé par 1 personne

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