Paul et Ally, trentenaires londoniens, ont deux enfants, Ava et Luke. Si la benjamine a une bouille d’ange et reste plutôt tranquille, son aîné est d’une maladresse rare qui a le don d’insupporter son père. Breeders donc (éleveurs en français) parce qu’ils tentent d’élever leur fils et leur fille du mieux qu’ils peuvent, jonglant entre leur vie professionnelle, leurs parents et leur vie familiale auprès de leurs deux petits monstres.
Le scénario de Simon Blackwell, Chris Addison et Martin Freeman met en son centre Paul (Martin Freeman, très juste et attachant), le plus colérique du couple. Il tente pourtant de se contrôler et d’être un bon père mais la routine pas si routinière lui complique la vie… Ally (Daisy Haggard) est plus indulgente, et c’est cet équilibre qui fonctionne et qui rend le tout crédible. Parallèles entre présent et passé permettent de s’identifier à la petite famille et de mieux apprécier Paul et Ally et leur caractère bien trempé qui ne laisse aucune place aux stéréotypes. Chaque épisode de cette première saison, d’une vingtaine de minutes, s’attarde sur un aspect bien particulier de la vie de jeunes parents – l’endormissement, l’école et les disputes, les bêtises quotidiennes. Tantôt insupportable, tantôt pleine d’humour, cette série rappellera inévitablement des souvenirs à ses spectateurs, d’un côté ou de l’autre de la famille – de leurs frasques enfantines à leurs inévitables coups d’éclat parentaux. Bien partie sur le chemin de la comédie fine et réussie, Breeders s’éparpille pourtant quelque peu au fil des épisodes, multipliant les sujets et les péripéties, jusqu’aux deux derniers chapitres qui rendent le spectateur perplexe : humour où es-tu ?
La bande-annonce est disponible ici.
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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