Red Sparrow est un bon roman d’espionnage, mêlant amour, trahison et secrets d’état. C’est l’histoire d’une jeune russe poussée à l’espionnage contre son gré et qui va finalement y prendre un certain plaisir, notamment grâce aux rencontres provoquées par ce nouveau statut… Dominika est jeune, belle, désirable, et terriblement douée dans ce qu’elle fait. Et grâce à elle, mais aussi à Nate, espion américain, les tensions entre Amérique et Russie n’ont plus de secrets. La Guerre Froide n’est que refroidie, pas finie.
Plein de suspense, agrémenté de recettes de cuisine bien appétissantes à la fin de chaque chapitre, ce livre se dévore en quelques jours. Le style enlevé est parfois entrecoupé de pauses dans l’action qui peuvent être confondantes de prime abord, et certains passages restent assez obscurs pour un non-initié aux technologies ultra-modernes (et non moins ultra-secrètes) développées par les deux gouvernements ennemis (Russie et États-Unis). Quant aux techniques d’espionnage décrites dans ce roman – on ne peut plus véridiques puisque l’auteur est un ancien de la CIA – elles déroutent au début, laissent un peu perplexes et donnent envie de refermer le livre. Mais après le premier chapitre, le lecteur se laisse prendre au jeu et le roman ne se lâche plus.