La femme au carnet rouge est un hymne à la vie. Il se lit en un éclair, on dévore les pages parce qu’on veut savoir si Laurent le libraire, va découvrir qui est la propriétaire de ce sac mauve et de ce fameux carnet rouge où elle consigne ce qu’elle aime et ce qui lui fait peur. Alors on réfléchit, on cogite, on se balade dans Paris avec Laurent, à travers parcs et dîners étranges, on suit les caprices plus farfelus les uns que les autres de sa fille. Et en parallèle, Antoine Laurain nous permet de suivre le périple de la fille au sac, Laure, ses angoisses, ses amours, ses envies. Vont-ils se retrouver ? Suspense…
Le style est enjoué, l’auteur table tout sur le discours indirect libre et on adhère et on adore. Le rythme est enlevé, on ne s’endort pas un instant et on ne lâche pas le livre !
Alors oui, une petite pépite de vie.
Une réponse sur « Une petite pépite de vie (La femme au carnet rouge, Antoine Laurain) »
[…] nouveau une restauratrice, pas de dorure comme dans La femme au carnet rouge, mais cette fois une recolleuse d’objets d’arts, de vies brisées, et puis un bourgeois qui vit […]
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