Eugène est un ingénieur travaillant pour l’Entreprise. Celle-ci l’envoie à Détroit et c’est donc notamment à travers ses yeux que l’on découvre la ville américaine, ravagée par la crise des subprimes — la Catastrophe comme disent les habitants. Et puis il y a aussi Charlie et sa bande, qui disparaissent aux confins de la Zone ; sa grand-mère morte d’inquiétude ; l’inspecteur Brown qui les cherche ; Candice, la serveuse au rire rouge charmant.
Un décor bluffant, des personnages attachants se croisant pour mieux s’éloigner, tout ça avec pour toile de fond la Catastrophe et son histoire, Plume acérée mais délicate, Thomas B. Reverdy mène ce roman avec une belle tendresse mais non sans la dureté indissociable du contexte.
Une réponse sur « Que le dernier qui parte éteigne la lumière (Il était une ville, Thomas B. Reverdy) »
[…] nouvelle fois, une Candice nous charme. Elle n’a pas le sourire rouge de son homonyme d’Il était une ville, mais elle fait le même effet aux hommes. Un brin désinvolte sur son vélo, libre dans un Londres […]
J'aimeJ'aime